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reinedibussi

C’est reparti pour critiquer et analyser !

Après un article que j'avais sorti sur la femme Noire dans la BD au Cameroun sur ma page Facebook en 2018 (j’y ai grandi et à l’époque j’y vivais), et les retours en mode “ouin-ouin, not all men artiste dessinateur de BD” que j’ai reçues, je me suis demandé comment être critique et produire de l’art en même temps ? Plus exactement, je me suis demandé si c’était ma place de critiquer. 



J'ai donc réservé mes analyses pour mes ateliers, ma pratique, les formations que je donne. J’ai également écrit un article pour une revue scientifique (qui sortira je ne sais quand, mais je le publierai sur mes espaces parce que j'en ai marre d'attendre) et je partage mes réflexions dans des panels, conférences et ateliers. Mais ensuite, c’est difficile de retracer ce que j’ai dit, pensé, et de recoudre mes réflexions. Par ailleurs, j’ai été plagiée. Près d’un an après, le site concerné a eu l’intelligence de retirer tout seul son article pompé à la virgule près, tout en changeant mon propos féministe pour un propos antiféministe, et certaines de mes idées reprises sans me citer… Rose Ndengue, une amie, mentor militante et sœur de lutte m’a conseillé et rappelé qu’un écrit daté reste encore ce qu’il y a de mieux pour laisser sa trace. Je l’ai écoutée. Avant d’en arriver à tout un bouquin, je commence ici. 


Analyser ce que je produis, pourquoi, comment et dans quel contexte je le fais est important -forcément !-, et selon moi, ça l’est pour toute pratique artistique.

Pour connaître et suivre les artistes qui nous ont précédé’es, les ancien’nes, les nouveaux’elles et surtout s’exposer également à la critique. L’analyse est formatrice, elle me nourrira. Alors, je me (re)lance, je reprends ma plume. 


Mais peut-être faudrait-il commencer par me présenter, me situer, dire d’où je vais parler. Mes arts, médiums sont la Bande Dessinée, l’illustration 2D, le scénario et enfin, le roman de fiction. J’ai fait mes études dans une école d’art. Je suis Française de Guadeloupe et Camerounaise, ma seule nationalité est française. C’est important de le dire et vous comprendrez pourquoi en me lisant.  Je suis née et ai grandi au Cameroun. Je suis une femme cis, afroqueer, j’ai un handicap non visible. Je viens d’un milieu populaire pour la France et je suis issue de la classe moyenne au Cameroun. Tous ces éléments peuvent avoir de l’importance et seront sollicités à différents moments dans mon analyse. 


Toute la première partie de mon analyse peut s’intituler “Dessiner un corps Noir et Afro antiraciste et décolonial, les méthodes, attentes, les projections”. Dans mes réflexions et mes analyses, il m’arrivera de répondre à des articles de ma consœur et associée, Carine Bahanag dont vous pouvez suivre les articles en cliquant sur son nom. 


Maintenant que c’est posé, je vous reviens pour la suite ! Et si vous êtes trop impatient'es, n'hésitez pas à vous abonner sur mon compte Ko-fi, où vous pourrez lire mes articles en exclusivité et notre BD en ligne La Plainte. 😊

Peace, love and fried plantains.

P.S: le super gif n'est pas de moi ! ;)


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